
Traduction en français en bas de page
If you had to describe yourself in a few words:
I am British. I studied foreign languages. I worked for 15 years for the UK Employment and Education ministries, including stints in Brussels and Paris, then joined the Commission in 2003. These days, I work in the Commission’s Human Resources DG as Adviser on Corporate Social Responsibility.
What did your first steps in Brussels look like?
I came here the first time as a trainee working on Petra, the precursor to the Youth programme. I really enjoyed Brussels, it was fun discovering Art Nouveau, the live music venues, Belgian cuisine…!
Was there a particular moment that made you an engaged citizen?
I was always a responsible citizen. When I was younger, I worked on organic farms and campaigned for better animal welfare in the food chain. On a professional level, I worked closely with voluntary sector organisations on training and Special Educational Needs.
The “déclic” came when I was diagnosed with Parkinson’s Disease in 2013. That was a huge shock. My son was 10 years old, I was the main earner in the family. I was off work for a year. I had no idea where to go for help in Brussels – it made me realise how isolated we expats can be. When I did find help, it was not what I wanted. Comprehensive information sessions detailing every aspect of advanced Parkinson’s were well meant but terrifying. I linked up eventually with a few others in my position: in the earlier stages of Parkinson’s, still active, some with children at home; and with similar concerns: wanting to keep active, wondering how to keep their jobs with Parkinson’s, what to tell the kids. We set up a “groupe de parole”, On bouge avec Parkinson, to promote the importance of regular, rigorous physical activity, the only thing proven to slow down this degenerative disease.
Today, what is the cause / association for which you are involved?
I am an active member of Action Parkinson, a Brussels-based activity centre set up at the end of 2018 with the support of Alain Mallart, an entrepreneur, philanthropist and fellow Parkinsonian. I support our coordinator, Cecile Gregoire, with ideas for developing our activities, input on communications and translations and I am a contact for anyone joining from the EU institutions. Action Parkinson offers activities chosen for their beneficial effect on Parkinson’s: Nordic walking, qi gong, tango, expressive dance (Kinesiphilia), gym sessions and boxing, which is my favourite. We kept going through COVID with weekly online discussion groups and outside activities such as Nordic walking when permitted. It’s a huge relief to be starting up again after COVID.
What do you get from this social engagement?
On a personal level, my involvement in Action Parkinson gives me a say in what happens to me, and that gives me the strength to carry on fighting the disease. To be honest, I didn’t expect to be working full time so long after diagnosis. Seeing how much our members appreciate the centre is another great motivator, and I will stay engaged while I can still do something to make a difference.
For the same reasons, I helped set up a self-help association for Commission staff with a disability, to provide a structure for feeding the experiences of colleagues with a disability or chronic health condition in the workplace into the administrative services and lobby for improvements.
How do you reconcile these personal commitments with a busy life?
I get a lot of energy from connecting people and ideas and helping to make things happen. The Parkinson’s slows me down a bit nowadays and I need to pay attention to how I spend my time. My main activity at work is promoting staff volunteering through the Commission’s ‘Volunteer for a Change’ initiative, which I set up in 2016, so there is a positive alignment between the CSR work and my personal volunteering.
What would you say to others for them to get involved?
A message for the expats – volunteering is an amazing way to discover your adopted home, meet people outside your expat networks, see another side of Belgium. So find something you care about, do what you can to make a positive difference and enjoy!
If you had to sum up your vision of Brussels?
Lots of small hidden charms, rather than a big bang!
If you had to choose one place in Brussels, what would it be ?
The military museum in Cinquantenaire: I spent a lot of time there with my son when he was little…the aviation hangar was very handy when it was raining!
Janette Sinclair’s remarks are solely her responsibility, not the European Commisson’s
Si tu devais te décrire en quelques mots: (d’où viens-tu, qui es-tu, que fais-tu?)
Je suis britannique. J’ai étudié les langues étrangères. J’ai travaillé pendant 15 ans aux ministères de l’Emploi et de l’Éducation au Royaume Uni, incluant des passages par Bruxelles et Paris, et j’ai rejoint la Commission européenne en 2003. A présent, je travaille à la DG Ressources Humaines de la Commission, comme Conseillère en Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE).
A quoi ont ressemblé tes premiers pas à Bruxelles ?
Je suis venue ici pour la première fois en tant que stagiaire pour PETRA, le précurseur du programme de jeunesse. J’ai vraiment apprécié Bruxelles, c’était super de découvrir l’Art nouveau, les salles de concert, la cuisine belge…!
As-tu eu un déclic de l’engagement dans ta vie et si oui lequel ?
J’ai toujours été une citoyenne responsable. Quand j’étais plus jeune, je travaillais pour des fermes bio et je participais à des campagnes de sensibilisation pour un meilleur bien-être des animaux dans la chaîne agro-alimentaire. D’un point de vue professionnel, j’ai travaillé étroitement avec des organisations du secteur du volontariat, sur la formation et les besoins éducatifs spécifiques.
Le “déclic” est venu quand on m’a diagnostiqué la maladie de parkinson en 2013. Ce fut un choc énorme ! Mon fils avait 10 ans, j’étais la source de revenus principale de la famille. J’ai arrêté de travailler pendant un an. Je ne savais pas du tout où demander de l’aide à Bruxelles, cela m’a fait réaliser à quel point nous pouvons être isolés en tant qu’expatriés.
Quand j’ai trouvé de l’aide, ce n’était pas ce que je voulais. Des séances d’information complètes, détaillant tous les aspects de la maladie de Parkinson avancée étaient bien intentionnées mais terrifiantes. J’ai fini par rencontrer quelques personnes dans ma position : aux premiers stades de la maladie, toujours actifs, certains avec des enfants à la maison ; et avec des préoccupations similaires: vouloir rester actif, se demander comment garder leur emploi avec la maladie, quoi dire aux enfants. Nous avons mis sur pied un groupe de parole, “On bouge avec Parkinson”, pour promouvoir l’importance d’une activité physique régulière et rigoureuse, seule chose prouvée pour ralentir cette maladie dégénérative.
Aujourd’hui, quelle est la cause / l’association pour laquelle tu t’engages ?
Je suis membre active d’Action Parkinson, un centre d’activités bruxellois créé fin 2018 avec le soutien d’Alain Mallart, entrepreneur, philanthrope et confrère parkinsonien. Je soutiens notre coordinatrice, Cécile Grégoire, avec des idées pour développer nos activités, des contributions sur nos communications et traductions, et je suis le point de contact pour toute personne venant des institutions européennes.
Action Parkinson propose des activités choisies pour leur effet bénéfique sur la maladie de Parkinson : marche nordique, qi gong, tango, danse expressive (Kinesiphilia), séances de gym et boxe, qui est mon sport préféré ! Nous avons continué à proposer des activités durant la crise sanitaire, avec des groupes de discussion en ligne hebdomadaires et des activités extérieures telles que la marche nordique lorsque cela était autorisé. C’est un énorme soulagement de recommencer les activités en présentiel !
Qu’est-ce que cet engagement t’apporte ?
Sur le plan personnel, mon implication à Action Parkinson me donne mon mot à dire sur ce qui m’arrive et cela me donne le courage de continuer à lutter contre la maladie. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à travailler à temps plein si longtemps après le diagnostic. Voir à quel point nos membres apprécient le centre est une autre grande source de motivation, et je resterai engagée tant que je peux encore faire une différence.
Pour les mêmes raisons, j’ai contribué à la création d’une association d’entraide pour le personnel de la Commission en situation de handicap, afin de fournir une structure sur le lieu de travail permettant de faire remonter les expériences de collègues handicapés ou avec des problèmes de santé chroniques auprès des services administratifs et faire pression pour obtenir des améliorations.
Comment concilier un engagement personnel fort dans des vies déjà bien remplies?
Je reçois beaucoup d’énergie en connectant les gens et les idées, et en aidant à faire bouger les choses. La maladie de Parkinson me ralentit un peu ces jours-ci et je dois faire attention à la façon dont j’utilise mon temps. Mon activité principale au travail est de promouvoir le volontariat du personnel à travers l’initiative « Volunteer for a Change » de la Commission, que j’ai mise en place en 2016. Il y a donc un alignement positif entre mon travail en RSE et mon volontariat personnel.
Que dirais-tu à d’autres personnes pour qu’elles s’engagent à leur tour?
Un message pour les expatriés – le volontariat est un moyen formidable de découvrir votre pays d’adoption, de rencontrer des personnes en dehors de vos réseaux d’expatriés, de découvrir une autre facette de la Belgique. Alors trouvez quelque chose qui vous tient à cœur, faites ce que vous pouvez pour apporter une contribution positive et profitez !
S’il fallait aujourd’hui résumer ta vision de Bruxelles, en tant que bruxellois :
Plein de petits charmes cachés, plutôt qu’un big bang !
Et la question pour le plaisir : si tu devais nous donner ton lieu coup de cœur à Bruxelles (que ce soit un parc, un café, un bar, un musée…)?
Le musée militaire du parc cinquantenaire : j’y ai passé beaucoup de temps avec mon fils quand il était petit…le hangar d’aviation était très pratique quand il pleuvait !
Les propos de Janette Sinclair n’engagent qu’elle et en aucun cas la Commission européenne